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Psychanalyse et évolution de l'Histoire

Psychanalyse et Evolution de l’Histoire

La perception de l’histoire par les historiens a toujours été décrit comme un progrès ponctuée de périodes d’entropies régressives nécessaires, ce qui fut schématisé de différentes façons:
- droite linéaire de la droite vers la gauche
- courbe sinusoïdale
- courbe hélicoïdale

Mais aucun de ces théoriciens ne firent intervenir les aspects psychologiques et sociologiques proprement humains dans son déroulement.

En utilisant les théories jungiennes, et les phénomènes d’imprégnation, et d’intériorisation, nous formulons l’hypothèse que le cours de l’histoire est conditionné par le passé culturel et historique des pays et des hommes qui les gouvernent, et devient donc par là même prévisible.

Nous postulons l'hypothèse que l’on peut anticiper sur le cours de l’histoire en faisant intervenir les notions de tension, de point de rupture, de disparité sociale, et d’élasticité de l’équilibre sociale, par rapport au 4 formes de pouvoir régulant les activités humaines:
- le pouvoir économique
- le pouvoir de faire savoir (médiatique)
- le savoir faire (scientifique)
- le pouvoir de la violence (militaire)

1) Schématisation dynamique de l’histoire

Le cours de l’histoire pourrait être schématisée par une droite élastique représentant la progression de l’humanité.

Le point de départ est lui même dynamique dans la mesure où il est sans cesse actualisé par l’état de progrès de l’humanité, d’une culture, d’un pays par rapport au degré d’avancement contemporain atteint par l’humanité, tant au niveau économique, technologique, médiatique que militaire.
Ce point représente également parallèlement la frange de la population qui a le moins accès aux différentes formes de pouvoir déjà citées.

Ce point de départ représente donc l’état de progrès dont la majorité de la population de l’humanité , d’un pays, d’une culture bénéficie à un instant T, par rapport à l’élite. Cependant, ce point étant mobile, il peut régresser en cas de rupture historique, tout comme il a évolue lorsque il y a progrès.

Parallèlement l’extrémité gauche représente l’état d’avancement des 4 formes de pouvoir pour les minorités élitistes qui y ont accès, sans forcément en faire intellectuellement l’acquisition, par rapport à la majorité.

Plus les disparité entre cet état de progrès accessible à l’élite et la majorité de la population se creuse et plus la tension entre les deux extrémité s’accroît. C’est là qu’intervienne les notions d’élasticité de l’équilibre sociale, les notions de tensions, et de point de rupture.
En effet, à l’échelle de la planète -entre continents ou entre pays-, d’un pays -entre les élites et le reste de la population- ou de plusieurs cultures, plus les disparités se creusent, plus l’égoïsme s’accentue notamment par l’intermédiaire de la constitution de monopole, et plus il y a de chance pour que l’on assiste à une rupture historique -guerre, révolution...- et à une régression subséquente qui va permettre de réduire brutalement les écarts, et de niveler les accès au différentes formes de pouvoir.

2) Prévoir les ruptures historiques

Ici on peut introduire les théories Jungiennes sur l’inconscient collectif, et les phénomènes d’imprégnation et d’intériorisation, à savoir que l’être humain réagira toujours dans une situation de crise comme il a appris à le faire, en se servant de son passé et de l’histoire de ses prédécesseurs.

A titre d’illustration, on pourra exemplifier cette tendance à la reproduction par de nombreux exemple. Les invasions mongoles en constituent un, peut être pertinent:
- Attila (395-453)
- Gengis Khan (1155 ou 67 -1227)
Même si l’on ne peut pas parler de Mongoles au sens propre du terme avant la période gengiskanide c’est à dire au XIIIe siècle, l’imprégnation psychologique de l’histoire par les habitants d’une contrée, ne connaît pas les périodes artificielles faites par les historiens.

Une autre illustration pourrait être effectué ainsi qu’un parallèle avec les événements que nous connaissons actuellement en ce qui concerne les guerres franco-germaniques du siècle dernier, et le déplacement des points de tension de l’europe vers le moyen-orient. Cependant nous souhaitons rester à un niveau purement théorique.

En définitif, les ruptures historiques seraient induites par la récurrence des comportements des dirigeants d’un pays qui ont tendance à reproduire l’histoire en se servant des actions de leur prédécesseurs.

Tout cela est purement hypothétique, et il faudra voir si les événements donnent raison à ce postulat, notamment via une crise économique mondiale majeure à venir à l’instar de la crise de 1929, suivie d’une guerre mondiale non moins majeure, qui devrait consacrer la défaite d’un modèle occidentale qui n’aura pas su évoluer à temps, autrement que sur un mode régressif.